Ce n’est pas un secret, l’année dernière a été l’une des périodes les plus bouleversantes et les plus problématiques pour les entreprises du monde entier. Les entreprises qui ont survécu, voire prospéré, tout au long de la pandémie de COVID-19 peuvent probablement attribuer leur succès à d’importants investissements dans la technologie. Cependant, même si les initiatives d’innovation numérique sont très prisées, la gestion des technologies héritées (et le coût de la dette technique) pourrait ralentir l’innovation et créer davantage de risques de cybersécurité.
Dans le nouveau rapport de NinjaOne sur la dette technique informatique, nous avons constaté que le coût de la gestion de la technologie héritée est de plus de 25 000$ par an. Alors que les équipes informatiques se développent, demandant plus de budget et contribuant de manière significative à la création de valeur pour l’entreprise, la maintenance de matériel informatique vieillissant voire obsolète doit être considérée comme un obstacle majeur à la poursuite de la croissance. Le nouveau rapport, « La Dette Technique Global en 2021 : Comment la Technologie Héritée Menace la Croissance Post-Pandémique », a interrogé 1 000 décideurs informatiques aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie, en Allemagne et en France pour mieux comprendre l’impact du coût de la dette technique au sein des équipes informatiques.
La Modernisation Informatique est Essentielle pour un Meilleur Impact
L’impact de l’informatique est largement ressenti dans la plupart des organisations. Dans l’étude, les leaders informatiques ont déclaré que la capacité de l’informatique à accroître l’efficacité des autres départements, à rester conforme à la sécurité et à la réglementation, étaient les aspects de l’informatique ayant le plus d’impact. Mais pour certains, l’informatique est considérée comme fondamentale pour l’entreprise elle-même – 44 % disent qu’elle les aide à livrer des produits plus rapidement et 34 % qu’elle est un facteur clé de différenciation pour l’entreprise.
La modernisation de l’informatique est une priorité pour les décideurs informatiques, et ce pour une bonne raison: environ une personne sur cinq déclare que son matériel et ses logiciels ont plus de 10 ans. Près de la moitié des personnes interrogées (48 %) ont indiqué que leur organisation avait connu un incident de cybersécurité dû à une technologie ancienne peu sécurisée.
Les technologies dépassées et les applications non corrigées sont fréquemment exploitées par les cybercriminels et représentent une menace d’envergure que les leaders informatiques doivent prendre au sérieux. Malgré cela, les personnes interrogées ont une vision positive de la capacité de leur organisation à gérer le coût de la dette technique et à moderniser leur environnement informatique. Au cours de l’année écoulée, près des trois quarts des personnes interrogées ont déclaré que leur budget informatique avait augmenté, et plus de la moitié ont embauché davantage de professionnels de l’informatique.
Le rapport nous apprend que les principaux facteurs du coût de la dette technique au sein des organisations étaient une infrastructure informatique dépassée et une technologie obsolète. Ensuite, le manque de documentation informatique a été cité comme un facteur de dette technique. Une documentation adéquate de l’infrastructure informatique, des politiques de mise à jour et des procédures spéciales sont toutes nécessaires pour faciliter la gestion de la technologie et prévenir la perte de temps due à des erreurs de configuration. Les personnes interrogées ont également déclaré que le plus grand défi à relever pour maintenir les technologies héritées était de gérer les vulnérabilités de sécurité nouvelles et existantes, ainsi que de rester conforme aux réglementations en matière de sécurité et de confidentialité des données.
Une Technologie Dépassée Nuit à l’Efficacité et aux Objectifs
Le vieillissement du matériel est un problème largement ressenti. Près de la moitié des personnes interrogées indiquent que leur organisation utilise du matériel et des logiciels âgés de plus de cinq ans. Et environ une personne sur cinq admet qu’en moyenne, son matériel et ses logiciels ont entre 11 et 20 ans. En ce qui concerne les technologies essentielles à l’entreprise, 19 % d’entre elles ont plus de 10 ans et 4 % utilisent des logiciels qui ont au moins 20 ans. Il s’agit d’une éternité en matière de technologie et, selon les dispositifs et les logiciels utilisés, il se peut qu’ils passent à coté de profits de par leur manque d’efficacité.
Les technologies informatiques héritées peuvent représenter une lourde charge pour les ressources de l’entreprise et conduire à un dépassement des budgets. En moyenne, les entreprises consacrent environ 17 heures par semaine à la maintenance des technologies existantes, ce qui représente près de 42,5 % d’une semaine de travail typique de 40 heures. Le salaire moyen d’un spécialiste en informatique étant de 61 200$, la maintenance des technologies existantes peut coûter aux entreprises plus de 25 000$ par an.
Rembourser la Dette Technique
Tout comme la dette financière, le coût de la dette technique informatique doit être correctement géré pour être supportable pour l’entreprise. Certaines dettes techniques peuvent être trop coûteuses à moderniser immédiatement, mais même de petites étapes, comme la transition d’un logiciel on-premise vers un logiciel basé sur le cloud, peuvent apporter des gains d’efficacité considérables en peu de temps. Les fournisseurs de services managés sont des acteurs clés qui ne manquent pas d’expérience dans ce domaine, et sont une ressource à laquelle même les entreprises disposant d’équipes informatiques internes peuvent faire appel
En tant que solution could-native et multi-tenante, NinjaOne peut être utilisé pour améliorer la gestion informatique et réduire le coût de la dette technique en remplaçant les logiciels traditionnels on-premise et en offrant une solution unique pour la surveillance et la gestion, les sauvegardes et la documentation informatique. Pour en savoir plus, consultez le site https://www.ninjaone.com/fr ou téléchargez le rapport complet ici.