S’il y a bien quelque chose qui reste inchangé en dépit de toutes les avancées technologiques, c’est la disposition des touches de nos claviers. Cet article présente le clavier AZERTY, son histoire et sa comparaison avec d’autres alternatives, comme la disposition Bépo.
Qu’est-ce qu’un clavier AZERTY ?
Il s’agit d’une disposition de clavier qui tire son nom des six premières lettres de la première rangée de caractères alphabétiques. Cette disposition est la plus utilisée et la plus reconnue dans le monde francophone, avec quelques variantes selon les pays. Elle est cependant loin d’être la disposition dominante, puisque la disposition anglophone, QWERTY, est beaucoup plus répandue et utilisée.
Brève histoire du clavier AZERTY
Pour parler de la création du clavier AZERTY, il faut remonte au 19e siècle, et à la création du clavier QWERTY. C’est à Christopher Sholes, un inventeur américain, que l’on doit la création, en 1868, de l’agencement encore en vigueur dans de si nombreux pays à l’heure actuelle. Née d’une nécessité, cette conception visait à empêcher les machines à écrire mécaniques de se bloquer en plaçant les lettres fréquemment utilisées plus loin les unes des autres. Cette conception innovante a été brevetée puis vendue à la société Remington, qui a produit la première machine à écrire commerciale dotée de la disposition QWERTY. Ce ne sera que plus tard (les dates exactes ne sont pas connues) que cette disposition sera adaptée au français via la disposition AZERTY.
AZERTY et Bépo : une analyse comparative
Bien que le clavier AZERTY soit le plus répandu dans les pays francophone, il existe une variante simplifiée basée sur le Dvorak (le clavier simplifié anglophone), le Bépo. Discutée dès les années 70, mais avec une mise en pratique préliminaire au début des années 2000, cette disposition vise à mieux répartir les frappes entre les deux mains et à regrouper les caractères les plus courant sur la rangée du milieu, qui constitue la ligne de repos.
Mais si ce clavier est censé être plus simple et plus ergonomique, passer d’un système AZERTY à un système Bépo n’est pas simple. La courbe d’apprentissage abrupte et la mémoire musculaire bien ancrée des utilisateurs d’AZERTY s’avèrent souvent être des obstacles importants. De plus, malgré les affirmations concernant l’augmentation de la vitesse de frappe et du confort amenés par Bépo, il n’y a pas encore assez d’études ou d’utilisateurs pour savoir si cette disposition présente un réel avantage.
Conclusion
En conclusion, le clavier AZERTY, continue de dominer dans les pays francophones. Si des alternatives comme la disposition Bépo offrent des possibilités intéressantes, elles n’ont pas encore détrôné le champion en titre. Il est évident que l’héritage du clavier AZERTY témoigne du pouvoir durable des normes bien établies dans le domaine de la technologie et au-delà.