Un mandelbug (avec ou sans majuscule) est un bug logiciel inhabituel qui se produit dans les algorithmes de rendu fractal. Il s’agit d’un bug ou d’un problème difficile à résoudre en raison de son imprévisibilité et de sa complexité. Contrairement à un bohrbug, caractérisé par son comportement prévisible, un mandelbug semble chaotique et n’a pas de solution immédiate.
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Pourquoi l’appelle-t-on mandelbug ?
La plupart, sinon la totalité, des bugs logiciels complexes sont nommés d’après des physiciens célèbres. Dans ce cas, cependant, le mandelbug a été nommé d’après le mathématicien franco-américain d’origine polonaise Benoît Mandelbrot. Mandelbrot est considéré comme le « père » de la géométrie fractale, une branche des mathématiques qui traite des formes géométriques complexes.
La géométrie fractale traite de la complexité et de l’irrégularité. Bien que les fractales aient été étudiées avant Mandelbrot(le concept de dimensions fractales a été introduit par Felix Hausdorff en 1918), il a été le premier à distinguer l’utilisation des fractales dans d’autres domaines que les mathématiques, comme la modélisation d’une variété de phénomènes allant des objets physiques au comportement du marché boursier. En tant que telle, la géométrie fractale a été à la base d’un nouveau système géométrique, qui a eu un impact sur d’autres domaines scientifiques, tels que la chimie physique, la physiologie et la mécanique des fluides, et y a contribué.
En programmation informatique, un mandelbug se caractérise par sa complexité et les interactions nuancées entre les différents composants et sous-systèmes du logiciel. Il est à la fois inhabituel et complexe, car son comportement peut changer en fonction de l’entrée donnée et de l’état du système.
Mandelbugs dans le développement de logiciels
Contrairement à d’autres bugs logiciels résultant d’une erreur humaine, les mandelbugs sont généralement le sous-produit malheureux des systèmes logiciels modernes. Les logiciels et les réseaux devenant de plus en plus complexes, les développeurs créent par inadvertance des bugs capricieux qui sont difficiles à reproduire, à diagnostiquer et à corriger.
Cela dit, les mandelbugs offrent un aperçu unique des dépendances cachées et des vulnérabilités de sécurité dans les systèmes, ce qui permet en fin de compte de renforcer et de sécuriser le réseau informatique. À condition, bien sûr, que les programmeurs puissent corriger le bug.
Un exemple courant de mandelbug est une erreur de rendu dans un système graphique informatique. Dans ce contexte, un mandelbug peut survenir pour diverses raisons, notamment des inexactitudes numériques dans les algorithmes ou d’autres problèmes informatiques, et se manifester par un motif inattendu dans l’image générée. Toutefois, l’image obtenue peut inspirer d’autres applications graphiques intéressantes ou révéler une erreur du système qui n’a pas encore été découverte. Ainsi, si les mandelbugs ne sont généralement pas souhaitables, ils peuvent également être utiles, en fonction de l’endroit où l’erreur s’est produite.
Ils constituent même un domaine d’étude spécialisé dans l’infographie. Les chercheurs étudient le comportement et la manifestation de ce bug logiciel inhabituel afin de tester de nouveaux algorithmes et de nouvelles techniques de rendu. Certains mandelbugs ont même été utilisées dans des œuvres d’art abstraites en raison de leur structure 3D complexe.
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Comment NinjaOne prévient les bugs logiciels inhabituels
Les mandelbugs peuvent être « moins dommageables » que d’autres bugs logiciels, mais ils n’en restent pas moins des vulnérabilités qui doivent être traitées. NinjaOnepatch management, régulièrement classé n°1 par G2 depuis des années, est un outil efficace pour toutes les situations. La plateforme identifie, évalue et déploie automatiquement les correctifs pour les systèmes d’exploitation Windows, Mac et Linux, ainsi que pour les applications tierces, et il est prouvé qu’elle réduit les vulnérabilités jusqu’à 75 %.
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