L’attestation des appareils est un processus crucial dans toute stratégie de gestion informatique. Comme son nom l’indique, elle “atteste” ou vérifie l’authenticité et l’intégrité du matériel et du logiciel d’un appareil ou d’un terminal.
Il s’agit généralement d’un certificat signé avec la clé d’une autorité de certification (AC) et validé à l’aide d’une infrastructure à clé publique (ICP). Le certificat peut également être auto-signé et vérifié par rapport à l’identité du créateur ou à un registre public d’appareils.
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Comment fonctionne l’attestation d’appareil ?
En règle générale, l’attestation d’appareil est ancrée dans deux clés asymétriques : Identité du créateur et identité du propriétaire. Ces deux clés fournissent des informations sur les propriétés de chiffrement d’un terminal.
- L’identité du créateur est générée lors de la fabrication et approuvée par l’ICP du créateur.
- L’identité du propriétaire est générée au moment du transfert de propriété ou lorsque la configuration du bootloader change.
La clé de l’identité du propriétaire est avalisée par l’identité du créateur, généralement par le biais des processus spécifiques du fournisseur. Par exemple, Microsoft suit son propre système d’attestation des appareils Intune, tandis qu’Apple a son propre système d’attestation des appareils pour Mac, iPhone, iPad, Apple TV et pour les appareils.
L’attestation d’appareil est essentielle pour déterminer l’authenticité de tout appareil inscrit dans votre système. Cela réduit les vulnérabilités de sécurité potentielles et contribue à leur gestion sécurisée si, par exemple, vous utilisez une solution de gestion des terminaux ou de gestion des appareils mobiles (MDM).
Qu’est-ce que la confiance dans les appareils ?
La confiance dans les appareils détermine si un appareil présent dans un réseau peut être considéré comme sûr et fiable pour accéder à des ressources ou effectuer des tâches spécifiques. Il garantit également que chaque terminal utilisé ou géré peut se voir accorder certains privilèges en fonction de besoins et d’objectifs spécifiques.
Il s’agit d’un aspect rarement abordé dans une stratégie degestion informatique proactive et de sécurité. Nous lisons souvent des guides sur les logiciels à utiliser ou sur la manière de planifier notre budget informatique, mais nous oublions la première étape de toute stratégie de sécurité efficace : S’assurer que ce que nous gérons est digne de confiance en premier lieu.
Qu’est-ce que le protocole ACME ?
Le protocole ACME (Automated Certificate Management Environment) automatise l’ensemble du cycle de vie des certificats numériques, de leur émission à leur renouvellement. Cela accélère le processus et minimise le risque d’erreur humaine.
L’Internet Security Research Group (ISRG) a créé le protocole ACME pour Lets Encrypt, son propre service de certificats publics. Depuis sa récente publication en tant que norme Internet RFC 8555, de nombreux systèmes d’exploitation utilisent désormais ACME pour rationaliser le processus d’attestation des appareils. Auparavant, cette tâche était assurée par le protocole SCEP (Simple Certificate Enrollment Protocol).
Attestation des appareils et sécurité de type “zero-trust”
L’ACME joue un rôle essentiel dans la promotion de cadres efficaces de sécurité de type “zero-trust”. L’attestation d’appareil fournit une preuve cryptographique des attributs d’un appareil, en s’appuyant sur la technologie des clés asymétriques. Ces identifiants uniques sont généralement utilisés au cours des étapes initiales de l’inscription au MDM ou d’autres processus d’intégration des appareils.
L’ACME s’assure que les caractéristiques de l’appareil sont validées de manière chiffrée et qu’elles sont comparées à un catalogue complet d’appareils. Une fois que l’authenticité et les attributs de l’appareil ont été confirmés, celui-ci peut être enrôlé dans l’infrastructure, ce qui permet une utilisation sécurisée et fiable au sein du système.
Que se passe-t-il en cas d’échec de l’attestation ?
L’attestation de l’appareil peut parfois échouer. Dans ce cas, l’appareil peut toujours répondre à un défi ACME, mais certaines informations critiques, telles que l’identifiant de l’objet attendu, peuvent être manquantes. Les raisons d’un échec de l’attestation peuvent être diverses, allant de problèmes de réseau temporaires à des scénarios plus graves comme un matériel ou un logiciel compromis.
Bien qu’il n’existe pas de méthode infaillible pour déterminer la cause exacte de la défaillance, les entreprises peuvent limiter les risques en appliquant des stratégies dans le cadre de leur architecture de type zero-trust, en particulier dans le cadre des protocoles d’attestation des appareils gérés. Grâce à ce cadre, les organisations peuvent calculer un score de confiance des appareils en fonction des résultats de leur attestation. Un score inférieur devrait déclencher différentes actions, comme refuser l’accès aux services ou alerter l’équipe informatique, en fonction de la valeur numérique calculée.
Il convient de noter que les résultats de l’attestation de l’appareil jouent un rôle direct dans l’enrôlement de l’appareil, en particulier dans le cadre du MDM. Par exemple, dans le cadre de l’inscription Android, l’utilisateur ou l’appareil doit fournir les informations d’identification pertinentes pour être configuré.
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