NinjaOne a sorti la version 5.0 de la plateforme logicielle de surveillance et gestion à distance (RMM) de l’entreprise. Oui, Linux est pris en charge et des améliorations clés concernant l’automatisation des fournisseurs de services gérés (MSP) ont été réalisées. Mais la version 5.0 n’est qu’un élément d’un avenir plus vaste de la plateforme, que NinjaOne fait naître progressivement.
D’abord, les nouvelles : NinjaOne 5.0 prend en charge…
- La gestion des principales distributions Linux telles que Ubuntu Canonical, Debian, Fedora, CentOS et Red Hat Enterprise Linux (RHEL) d’IBM.
- Les outils de gestion de chiffrement (cryptage) natif des lecteurs Microsoft Windows et Apple Mac, BitLocker et FileVault. Les MSP peuvent donc surveiller l’état de cryptage des lecteurs, déclencher des alertes, des tickets et des automatismes en fonction de l’état de cryptage, et plus encore, selon NinjaOne.
- Le mode maintenance, qui permet aux MSP de supprimer les notifications, les alertes, les déclencheurs, les tickets et les tâches pendant les interventions de maintenance. Le résultat direct devrait être une réduction de la fatigue liée aux alarmes, selon la société.
- La possibilité d’installer les correctifs du système d’exploitation Windows directement à partir d’un système WSUS (Windows Server Update Services).
- De nouveaux tableaux de bord pour tenir les utilisateurs de NinjaOne au courant des notifications les plus urgentes. De plus, une nouvelle fonction fournit un journal détaillé et vérifiable de toutes les activités effectuées dans Ninja, par Ninja ou par des techniciens utilisant Ninja au cours des trois derniers mois.
Le CEO de NinjaOne, Sal Sferlazza, explique à ChannelE2E que la priorité a été donnée à ces fonctionnalités en fonction des demandes spécifiques de la communauté. Dans le même temps, l’équipe de Recherche et Développement de la société est discrètement devenue une autoroute de développement à plusieurs voies qui se concentre sur une gamme de produits : RMM, sauvegarde et reprise d’activité après incident (BDR), et… restez à l’écoute.
Les efforts de Recherche et Développement de NinjaOne jusqu’à présent
Le cœur de la plateforme NinjaOne est devenu d’une grande importance pour les MSP, l’infogérance et les organisations informatiques. En effet, la base d’installation de l’éditeur de logiciels s’étendait à plus de 4 000 MSP et organisations au début de 2020. En Août 2020, NinjaOne a levé le rideau sur sa plateforme de reprise d’activité après incident (BDR) destinée aux MSP. Au lieu d’acquérir potentiellement une entreprise de plan de reprise d’activité après sinistre (BDR), NinjaOne a écrit le code à partir de zéro. Les clients RMM de la société peuvent essentiellement activer l’offre de plan de reprise d’activité après sinistre (BDR) à partir de leurs tableaux de bord existants.
Le lancement du plan de reprise d’activité après sinistre (BDR) en 2020 était une étape de confirmation. NinjaOne prend son temps avec cette offre, et BDR devrait être « massivement relutive en 2021 », affirme M. Sferlazza.
Les efforts de Recherche et Développement ne s’arrêtent pas là. Les projets de développement multiples, qui s’appuient essentiellement sur une base de code sous-jacente/une expérience utilisateur, progressent. En outre, cette entreprise de 185 personnes a un plan d’embauche « agressif » qui dépasse largement les frontières des États-Unis. Attendez-vous à l’apparition de produits localisés dans plusieurs langues.
Quelle est la prochaine étape, au-delà de RMM 5.0, BDR et une feuille de route globale ? M. Sferlazza n’est pas tout à fait prêt à révéler la feuille de route à long terme. Au lieu de cela, il pointe du doigt les nouvelles d’aujourd’hui. NinjaOne 5.0, dit-il, offre les fonctionnalités les plus demandées par les MSP et les organisations informatiques. Ces fonctions d’automatisation, à leur tour, rendront les MSP plus rentables, affirme-t-il.
Gamme NinjaOne de logiciels MSP : Construire ou Acheter
Comme beaucoup de ses rivaux, NinjaOne est soutenu par une société de capital-investissement. Dans ce cas, l’investisseur est Summit Partners. Mais voici le rebondissement : L’opération de capital-investissement de Mars 2020 portait sur un investissement minoritaire, plutôt que sur une acquisition majoritaire pure et simple.
L’approche du financement minoritaire permet à la société de développer la Recherche et le Développement et de réaliser d’autres efforts, et garantit également que M. Sferlazza conserve le contrôle de la destinée commerciale de l’entreprise de logiciels, y compris l’accent mis sur la Recherche et le Développement en interne.